Supersonnages

Comiccon est un théâtre où chacun devient auteur et acteur de son propre personnage.»

Ces portraits de cosplayers ont été ont été photographiés sur pellicule argentique 6×7 lors des éditions 2019 et 2022 de Comiccon Montréal.

images © 2019-2022 Rico Michel Lire

La tête de l’artiste

Le photographe est un réaliste,
l’artiste est un mystique.”

«La tête de l’artiste» fait le portrait d’artistes montréalais influents et de leur lieu de création. Peintres, sculpteurs, écrivains et musiciens sont photographiés sur pellicule argentique noir et blanc.

images © 2018-2020 Rico Michel Lire

Exposition «Rêveries»

Exposition «Rêveries»

​Je me demande parfois si ces images ne sont pas des songes qui me seraient venus dans un moment d’égarement.”

Rêveries est un portrait photographique de Montréal et de ses habitants réalisé sur pellicule argentique. L’exposition, composée de dix-neuf tirages noir et blanc, a été présentée en 2018 à la légendaire brasserie artisanale le Cheval blanc à Montréal.

Cette série de rencontres fortuites, résultat d’innombrables déambulations à travers la ville, ressemble à un portrait souvenir, l’image d’une cité fluctuante qui aurait pu être la nôtre à une époque pas si lointaine.

La série emprunte aux codes du photoreportage tout en se situant délibérément dans une chronolologie moins définie, hors de l’actualité.

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L’appel de la pellicule

L’appel de la pellicule
Photographie argentique — Tout ce qui peut clocher va éventuellement clocher

Je cherche une image presque réaliste, familière, mais juste à côté du réel.

À l’ère du tout-virtuel, la pellicule argentique a en elle-même pris des allures de mythe. Elle est un anachronisme, un objet fragile et mystérieux qui semble doté du pouvoir de traverser les époques.

Le procédé est plus lent, plus laborieux, et produit des images moins détaillées que celles de sa contrepartie numérique. Cependant, si plusieurs photographes choisissent aujourd’hui la photo argentique, c’est qu’elle possède des qualités bien à elle.

Contrairement aux technologies numériques, linéaires et calculées, les procédés analogiques possèdent un rendu naturellement progressif et organique. Pour un plasticien, elles sont avant tout un choix esthétique, mais j’y vois aussi un aspect narratif: l’image analogique ne semble pas solidement ancrée au temps présent. Elle suggère une chronologie beaucoup plus vaste, et c’est ce flou temporel qui la rend propice à l’évocation d’un monde imaginaire. Je cherche une image presque réaliste, familière, mais juste à côté du réel.
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